Mutualisme

Le mutualisme est une forme de symbiose qui se caractérise par une interaction écologique bénéfique entre deux ou plusieurs espèces. Il s’agit d’une modalité courante d’interactions écologiques. D’autres formes de symbiose incluent le commensalisme, où l’une des espèces bénéficie de la relation sans affecter l’autre, et le parasitisme, où l’une des espèces bénéficie au détriment de l’autre.
Le mutualisme peut être considéré comme l’opposé de la compétition interspécifique, dans laquelle chaque espèce subit une réduction de sa capacité à se reproduire.

Le terme "mutualisme" a été introduit par Pierre-Joseph van Beneden dans son ouvrage de 1876 intitulé "Animal Parasites and Messmates" pour signifier "l’entraide mutuelle entre espèces." [1].

Il est important de noter que le mutualisme est parfois confondu avec la coopération. La coopération renvoie le plus souvent à une augmentation de la fitness (capacité à se reproduire) grâce à des interactions intra-espèces, bien que par le passé, elle ait été utilisée pour désigner des interactions mutualistes, et parfois même pour des interactions mutualistes qui ne sont pas obligatoires.

Chez les invertébrés, arthropodes et autres insectes compris, les exemples de mutualisme incluent par exemple les relations entre fourmis et pucerons où les fourmis obtiennent du miellat et les pucerons obtiennent une protection. On retrouve cet arrangement entre fourmis et différents insectes produisant du miellat, comme les cochenilles et certaines chenilles.


  • Fourmis et pucerons

    Le miellat de pucerons est bien récolté par les fourmis, mais attention, ce n’est pas forcément négatif pour la plante ! Les fourmis et les pucerons sont souvent décris comme ayant une relation mutualiste : certains pucerons excrètent un liquide sucré, le miellat, qu’ils gardent au bout de leur abdomen pour les fourmis et les fourmis, attirées par le sucre, protègent ces pucerons contre certains prédateurs, champignons et parasites.

  • Ces chenilles australiennes survivent grâce aux fourmis

    Certaines fourmis et chenilles s’entraident dans la nature, voici comme ce mutualisme entre des insectes si différents fonctionne.