Macrophotographie

La macrophotographie ou photographie macro est un terme utillisé pour désigner les techniques photographies permettant d’obtenir des photos à fort grossissement. Au sens strict, on parle de photographie macro à partir du moment ou la dimension d’un objet est la même sur le capteur que dans la réalité, et que la dimension sur le capteur est supérieure à celle de la réalité. Par exemple, l’image d’un objet d’un centimètre de long formée sur le capteur sera aussi d’un centimètre (rapport 1:1 ou "1 pour 1"). Les techniques photographiques permettant de s’approcher de ce rapport sans pour autant l’atteindre sont qualifiées de proxy photographies.

Il existe de très nombreuses techniques en photographie permettant d’atteindre ou de dépasser ce rapport dit "1:1". Ces techniques de la macrophotographie consistent généralement à utiliser des objectifs macro dédiés à la macrophotographie, ou des compléments optiques. Les compléments optiques peuvent être des loupes (50mm inversé, bonnettes, multiplicateurs de focale), ou des éléments à placer entre un objectif et un boitier réflex, qui permettent le grossissement de l’image en augmentant la distance entre ces deux éléments de l’appareil photo (soufflets, bagues allonges).

Les articles listés ci-dessous dévoilent les techniques liées à la macrophotographie ou présentent des photos macros d’insectes.


  • La thermorégulation des fourmilières chez les fourmis des bois

    Les fourmis rousses ou fourmis des bois appartiennent au genre Formica "au sens strict". Ces espèces construisent des fourmilières en dômes de brindilles et d’aiguilles qui leur permettent un contrôle fin de la température à l’intérieur de leur nid, un peu comme les abeilles dans leur ruche. La thermorégulation se fait par les individus qui se chauffent au soleil et via le dôme et les entrées du nid, que les fourmis ouvrent et ferment pour contrôler la chaleur !
    Qu’est-ce qu’une fourmi (...)

  • La punaise nébuleuse ou punaise grise

    La punaise grise ou punaise nébuleuse, Rhaphigaster nebulosa, est une espèce très commune dans les jardins et dans nos maisons en hiver. Cette espèce autochtone ne doit pas être confondue avec la punaise diabolique qui lui ressemble beaucoup. Voici comment les différencier.

  • Les Ichneumons, famille des Ichneumonidae

    Les ichneumons, ou ichneumonidae sont des insectes souvent noirs et jaunes qui rentrent parfois dans les maisons et sont coincés près des fenêtres. Sont-ils dangereux ? comment faire pour les relâcher ? Cet article vous explique leur biologie et ce qu’il faut faire si vous en trouvez un dans votre maison ou votre jardin.
    Les ichneumons sont des guêpes solitaires parasites de la famille des Ichneumonidae. Ces insectes, souvent jaunes et noirs, sont extrêmement diversifiées. Certains (...)

  • Le réduve masqué : une punaise chasseuse bien camouflée

    Qui se cache derrière le réduve masqué ? Que fait cette punaise dans votre maison, et comment vous en débarrasser sans qu’elle ne transforme votre doigt en passoire ?

  • Le dytique utilise ses ailes pour vivre sous l’eau !

    Les dytiques sont des insectes aquatiques de l’ordre des coléoptères et de la famille des Dytiscidae. Ils sont prédateurs d’autres insectes, d’arthropodes et de petits amphibiens à l’état de larves et d’adultes. Ils nagent à l’aide de leurs pattes arrières, et respirent en capturant de l’air sous leurs élytres. Ils font partie des insectes les plus courants dans les mares, les étangs et les bassins où il n’y a pas de poissons.

  • Staphylins du genre Xantholinus et autres Xantholinini

    Voici une série de photos de petits staphylins rouges et noirs du genre Xantholinus. Ces petits staphylins des milieux ouverts ont parfois été introduits aux Etats-Unis, et les larves de certaines espèces sont bioluminescentes, comme le ver luisant.

  • Les Aselles, des herbivores d’eau douce

    Les aselles sont des cloportes d’eau douce présents dans les mares. Ils se nourrissent principalement de matière organique en décomposition et sont les proies de prédilection de nombreux animaux.

  • Les galéruques, de petits coléoptères noirs aux énormes abdomens

    Les galéruques (genre Galeruca) sont des coléoptères de la famille des chrysomèles. Chez ces insectes, les femelles possèdent en période de reproduction des abdomens gigantesques que les élytres ne suffisent plus à cacher.

  • La chrysomèle à tête cachée

    Les chrysomèles cryptocéphales sont de petits coléoptères souvent très colorés avec une cuticule vert métallisée ou rappelant parfois les couleurs des coccinelles.

  • Les larves d’arabis se protègent avec des bulles et des pompons

    Peut-être avez vous été déjà piqué par des arabis, ces insectes suceurs de sang semblables aux moustiques. Personne n’aime ces moucherons, mais leurs larves, elles, sont absolument adorables. Elles vivent en se nourrissant de bois en décomposition et se protègent en fabriquant des bulles et des pompons.