Des fourmis et des fleurs

Les fourmis cherchent et collectent de grandes quantités de liquides sucrés dans la nature. Ces sucres donnent aux fourmis l’énergie nécessaire pour se déplacer, construire leur fourmilière, élever leurs larves et chasser des insectes. La plupart du temps, les fourmis obtiennent leur sucre sous forme de miellat, en élevant les pucerons dont elles collectent le miellat. Certaines plantes dites myrmécophiles produisent aussi des liquides sucrés le long de leurs tiges et feuilles pour attirer les fourmis, pour qu’elles chassent les insectes phytophages qui mangent ces plantes. Un peu moins souvent, on peut observer des fourmis dans les fleurs. Elles lèchent généralement le nectar des fleurs qui contient aussi beaucoup de sucre. Les fourmis apprécient particulièrement les fleurs de la famille des cucurbitacées comme les citrouilles, de la famille des euphorbes et de la famille de l’ail. Cet article présente quelques photographies de fourmis collectant le nectar de fleurs en milieu naturel pour illustrer ce comportement.

Fourmi noire Lasius alienus sur une fleur d’euphorbe :

Fourmi noire du genre Lasius buvant le nectar d'une fleur d'Euphorbe orange et jaune.
Fourmi dans une fleur

Fourmi rouge Myrmica cf specioides dans une fleur d’ail des ours Allium ursinum ursinum :

Myrmica cf specioides sur Allium ursinum ursinum.
Fourmis sur une fleur d’ail des ours

Fourmi noire des jardins Lasius niger dans une fleur d’euphorbe :

Fourmi noire dans une fleur d'Euphorbe.
Lasius dans une Euphorbe

Il n’y a pas en France de fourmis pouvant causer de dégâts aux fleurs. Elles sont incapables de percer, trouer, déchirer et abîmer les inflorescences, contrairement aux fourmis champignonnistes ou fourmis parasols que l’on voit souvent dans les documentaires animaliers à l’étranger. Les fourmis profitent simplement du nectar, et participent parfois un peu à la pollinisation [1].


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Notes et références

[1Beattie, A. J., Turnbull, C., Knox, R. B., & Williams, E. G. (1984). Ant inhibition of pollen function : a possible reason why ant pollination is rare. American journal of Botany, 71(3), 421-426.



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